Le potentiel du genévrier au Bas-Saint-Laurent
Utilisées dans la confection de spiritueux, les baies de genévrier sont un aromate d’intérêt pour les distilleries. Tout comme dans plusieurs régions du Québec, le besoin d’approvisionnement en genévrier augmente, parallèlement aux besoins grandissant des microdistilleries québécoises.
Bien que deux espèces de genévriers indigènes poussent au Québec, aucun producteur n’en cultive actuellement en grande quantité et presque la totalité de l’approvisionnement repose sur l’importation. Devant ce constat, le Bas-Saint-Laurent a saisi l’opportunité que représente la culture du genévrier !
Une concertation régionale
Le développement de la Filière genévrier au Bas-Saint-Laurent repose sur la participation et la collaboration de divers acteurs régionaux.
Le Comité Filières des produits forestiers non ligneux et cultures innovantes du Bas-Saint-Laurent soutient diverses initiatives afin de développer la Filière genévrier. En collaboration avec plusieurs partenaires et producteurs, le Comité a pour objectif de mettre en place une industrie du genévrier au Bas-Saint-Laurent.
En alliant concertation, volonté politique et innovation, le Comité soutient et favorise l’émergence de filières régionales innovantes telles que celles du noisetier et du genévrier.
Des entreprises engagées
Plusieurs producteurs de la région se sont lancés dans l’aventure du genévrier au cours des dernières années. En 2017 et en 2018 a eu lieu le premier projet de recherche de Biopterre, réalisé en collaboration avec la Distillerie du St. Laurent, qui visait à déterminer le potentiel des cônes de genévrier indigènes en remplacement des cônes importés.
Depuis, d’autres projets de recherche ont été lancés afin de développer la culture du genévrier à travers la mise en place d’un réseau de producteurs et de pépiniéristes bas-laurentiens.
Un avenir florissant
Au-delà de son fort potentiel pour les distilleries, les baies de genévrier peuvent également être utilisées d’autres façons, notamment en cuisine. Les ramures peuvent également être transformées en huile essentielle et hydrolat pour parfumer des produits corporels. De belles perspectives pour cette culture à fort potentiel de développement !