Cap sur un été de rencontres… et de fierté locale avec nos producteurs!
Québec, le 23 mai 2025 – C’est aujourd’hui que le Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec (RTCBQ), en collaboration avec l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ) et l’Union des producteurs agricoles (UPA), a officiellement lancé la saison 2025 des Marchés publics du Québec, marquant également le début de l’édition 2025 du Défi je mange local!
Cet événement s’est tenu en plein cœur de l’effervescence florale du Marché public de Sainte-Foy, à Québec — un lieu vibrant à l’image de la saison qui s’amorce. L’événement a mis en lumière l’importance d’aller à la rencontre de celles et ceux qui cultivent, transforment et font rayonner les saveurs d’ici aux quatre coins du Québec.
Marie-Christine Beaulé, directrice générale du RTCBQ, a rappelé l’impact structurant des initiatives régionales : « En misant sur la force de nos régions et la richesse des liens humains, on contribue à bâtir un système bioalimentaire plus durable, plus résilient et profondément ancré dans nos réalités locales. Les Tables de concertation bioalimentaire sont au cœur de ce mouvement, que ce soit par le Défi je mange local, les Petits Ambassadeurs ou d’autres initiatives rassembleuses. Le Québec regorge de saveurs uniques et d’aliments de qualité. Grâce aux identifiants régionaux, il devient plus facile de les reconnaître, de les apprécier et de les intégrer à notre quotidien, tout au long de l’année. Ancrées sur le terrain, les Tables rassemblent les acteurs du milieu, soutiennent des projets porteurs et rapprochent les citoyens des producteurs, des aliments et des savoir-faire d’ici. Cet été, ce qu’on célèbre, c’est bien plus qu’une saison : c’est une fierté locale partagée, partout au Québec. »
Martin Caron, président général de l’UPA, a tenu à souligner le rôle clé des productrices et producteurs dans notre société : « Chaque jour, les productrices et les producteurs agricoles participent à un important projet de société; nourrir durablement les Québécoises et Québécois. Ils cultivent la terre, élèvent du bétail, habitent le territoire et créent des emplois, contribuant ainsi au dynamisme de nos régions. Les tensions commerciales actuelles illustrent encore plus la très grande valeur de cette contribution essentielle à la collectivité. J’invite la population à consulter mangeonslocal.ca afin de trouver les marchés publics situés à proximité ou sur la route des vacances et ainsi découvrir des produits frais et de qualité. Mangeons local, point final ».
Patrice Léger Bourgoin, directeur général de l’Association des producteurs maraîchers du Québec, a quant à lui rappelé la dimension humaine des marchés publics : « Les marchés publics ne sont pas seulement des lieux d’achat. Ce sont aussi des lieux de vie, de rencontres, d’échanges. On y croise ses voisins, on discute avec les producteurs, on goûte, on apprend. C’est aussi un moyen de mieux connaître son territoire. En découvrant les produits de sa région, on prend conscience de la richesse du terroir local, de son histoire et de ses traditions culinaires ».
« Les marchés publics sont pour nous, et les fermiers·ères de famille en général, un moment important de rencontres tant avec les client·es qu’avec les autres producteurs/trices de notre territoire. Ensemble, nous mettons en lumière la richesse, la fraîcheur et les saveurs inégalées de notre terroir. Les marchés publics sont les poumons de notre autonomie alimentaire et nous sommes fier·es d’y être pour les garder vivants et vibrants! », affirme Alex Desormeaux, copropriétaire de la ferme La Houle et personne représentant le Réseau des fermiers·ères de famille.
Enfin, Kate Johansson, présidente de l’AMPQ, a tenu à rappeler que : « Avec plus de 150 marchés publics, le Québec s’appuie sur un réseau vivant, enraciné dans ses communautés, qui dynamise l’économie locale et répond à un besoin grandissant de consommer localement de façon responsable et solidaire. Au-delà des produits locaux, les Marchés publics du Québec soutiennent plus de 2 500 entreprises d’ici, créent des emplois au cœur des communautés et tissent des liens humains durables. Ils ne sont pas un luxe! Mais une réponse concrète aux défis économiques, sociaux et environnementaux actuels. Et, contrairement aux idées reçues, s’approvisionner en marché public, c’est payer un prix juste, stable et sans intermédiaire, tout en soutenant directement celles et ceux qui nourrissent le Québec. »
En guise de mot de la fin, Marie-Christine Beaulé, directrice générale du Regroupement des Tables de concertation bioalimentaire du Québec, a levé son verre en l’honneur des producteurs transformateurs et du 50e anniversaire du Marché public de Sainte-Foy. Isabelle Brodeur, directrice générale du Marché, a ensuite invité chaleureusement le public à aller à la rencontre des producteurs présents et à découvrir leurs produits lors d’une visite sur place.